Une victime d’accident de la circulation grièvement blessée vient d’obtenir, grâce à l’aide de Maître François GABORIT, avocat spécialiste en droit du dommage corporel des victimes une indemnisation de plus de 1 million d’euros à la suite d’une aggravation de son état de santé.
En l’espèce, l’accident de la circulation est survenu il y a plus de 10 années et la victime a subi une dégradation progressive de son état de santé.
Finalement, devant la gravité des blessures et des souffrances, notre client à dû se résoudre à subir une amputation.
Si le droit à indemnisation n’a jamais été contesté, il convenait d’indemniser au plus juste cette aggravation.
En effet, et paradoxalement, l’état de santé après amputation était presque meilleur puisque la victime a pu recouvrer une autonomie plus importante.
Toutefois, et la jurisprudence est constante, une « amélioration » (toute relative par ailleurs) ne signifie pas une absence d’indemnisation.
En outre et surtout, l’autonomie de la victime ne s’est améliorée qu’au prix de l’acquisition d’une prothèse électronique. Or, il faut garder à l’esprit que ce type de prothèse n’est pas remboursé par la CPAM alors qu’en fonction des modèles, le prix varie entre 50.000 € et 75.000 € et qu’elles doivent être renouvelées tous les 6 ans…
En l’espèce, l’assureur, après avoir un peu « rechigné » au début a accepté de prendre en charge le coût de ces prothèses outre bien sûr le coût des prothèses de la CPAM qui sont également accordées à titre de prothèse de secours.
Cet exemple démontre une nouvelle fois l’absolue nécessité de s’entourer de spécialistes (avocats spécialistes, prothésistes, etc.) car nombre de victimes n’obtiennent pas d’indemnisation pour la simple et unique raison qu’elles ignorent l’existence de ces prothèses ou qu’elle pensent ne pas pouvoir y prétendre.
