Il est des assureurs qui adoptent des comportements tout à fait condamnables ; la présente affaire en est le parfait exemple.
Lors d’un match de football, un joueur est victime d’une fracture suite à un tacle.
Bénéficiant d’une garantie accident de la vie, il contacte son assureur qui met en place une expertise amiable puis propose une indemnisation de 80.000 €.
Mais chose curieuse, l’assureur indique à la victime (qui rappelons le est aussi son client…) que cette somme est à prendre ou à laisser et que s’il la refuse, rien ne sera versé! En d’autres termes, on appelle ça du chantage…
Notre client ne s’est heureusement pas laissé impressionner. Il contacte donc Maître François GABORIT, Avocat inscrit au Barreau de Paris et spécialiste du droit du dommage corporel des victimes.
Après analyse, il s’avère que l’offre d’indemnisation est très largement sous-estimée notamment quant aux conséquences économiques (pertes de gains professionnels futurs). Une demande de réévaluation est donc faite et l’assureur met sa menace à exécution : il retire son offre et refuse d’indemniser la victime en convoquant des arguments empreints de la plus parfaite mauvaise foi…
Le Tribunal est donc saisi afin de faire flancher l’assureur récalcitrant.
Fort heureusement, celui-ci reviendra à la raison en cours de procédure et proposera d’indemniser la victime pour plus de 210.000 €…
Cette situation est malheureusement très courante. Combien de victimes se présentent à nous en nous indiquant que l’assureur leur a affirmé qu’il leur faisait la meilleure offre possible et que consulter un avocat ne le rapportera rien sinon du temps perdu et de l’argent en moins…
Ici, contrairement à l’habitude, l’assureur a osé l’écrire…
Mais in fine la conclusion est identique : il ne faut jamais rien signer avec l’assureur, y compris le sien, sans voir consulté au préalable un avocat spécialiste qui lui pourra de façon objective évaluer si la proposition est honnête ou finalement, comme c’est malheureusement quasi systématiquement le cas, largement sous-évaluée.
