La pose de prothèse de hanche apparait aujourd’hui comme une intervention « presque » banale.
Malheureusement, et comme pour toute intervention, le risque zéro n’existe pas.
En l’espèce, Maître François GABORIT, Avocat au Barreau de PARIS et spécialiste en droit du dommage corporel des victimes vient d’obtenir pour son client venu le consulter à son bureau de Poitiers une indemnisation de plus de 300.000 €.
L’histoire est aussi tragique que simple puisque la malheureuse victime a contracté l’infection lors de la pose de la prothèse de hanche ce qui a entraîné un handicap conséquent.
L’hôpital en cause a certes tenté de dissuader le patient d’agir en justice au motif que l’infection proviendrait de ses propres germes. Toutefois, il faut savoir que ce mode de défense, très souvent convoqué par les cliniques et/ou centres hospitaliers, est tout à fait faux.
Que l’infection soit contractée avec des germes extérieurs (infection dite exogène) ou des germes provenant du patient lui-même (infection dite endogène), la responsabilité est acquise.
Une infection nosocomiale contractée dans un établissement de santé ouvre droit à une indemnisation automatique et ce quand bien même toutes les règles d’asepsie auraient été respectées.
C’est ce qui a été rappelé par le Tribunal administratif avec une indemnisation trois fois supérieure à la proposition du responsable et qui permettra à la victime d’assurer son autonomie pour la suite.
