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de 1.000 € à… 300.000 € pour une victime de la route

Les années se suivent et, malheureusement, on ne constate pas de réelle amélioration chez certains assureurs (https://dgt-avocats.fr/indemnisation-x-33-pour-une-personne-agee/) ou (https://dgt-avocats.fr/lindemnisation-multipliee-par-179-suite-a-la-stricte-application-du-droit/)

En l’espèce, une victime de la route a entamé seule les démarches pour son indemnisation.

Après deux expertises défavorables, il lui est proposé fort aimablement une somme de 1.000 €.

Prenant conscience de la situation, elle consulte alors Maître François GABORIT, avocat spécialiste en droit des victimes de dommages corporels.

Tout d’abord, il constate aisément que l’expert d’assurance a minimisé jusqu’à la caricature les préjudices de la victime. Ainsi, si des troubles sont objectivés, l’expert décide de ne pas les imputer à l’accident sans d ‘ailleurs sans expliquer aucunement.

Une expertise judiciaire est donc demandée et ordonnée. L’expert orthopédiste sera quant à lui catégorique. L’ensemble des troubles est bien en lien avec l’accident.

Il relève donc divers préjudices dont un DFP de 10% qui pourrait à première vue paraître peu important mais qui pourtant condamne la victime à abandonner sa profession et à se reconvertir.

il faut en effet garder à l’esprit qu’un faible taux de DFP ne signifie pas nécessairement une faible indemnisation (pour un exemple, https://dgt-avocats.fr/de-65-000-e-a-400-000-e-pour-un-dfp-de-10/)

Après reprise des négociations avec l’assureur revenu à des meilleurs sentiments, la victime obtiendra finalement un peu plus de 300.000 €…

Cet énième affaire révèle une nouvelle fois que le droit du dommage corporel est un droit technique et qui ne souffre pas d’approximations. L’aide d’un avocat spécialiste se révèle donc indispensable ; à défaut, c’est s’exposer à une indemnisation réduite à la portion congrue.